Plongez dans la magie des nuits d’Orient
Contes, architecture, musique, artisanat, gastronomie et anecdotes sur la civilisation arabe
1 – Les Contes des Mille et Une Nuits…

Les Mille et une nuits sont un recueil de contes populaires d’origine arabe qui a évolué au fil des siècles. L’origine précise de ces histoires est incertaine, mais elles sont souvent associées à la tradition orale du Moyen-Orient. Les premières versions écrites remontent au IXe siècle, bien que le recueil dans sa forme actuelle ait été compilé au cours des siècles suivants.
Au cœur de ces contes se trouve le raffinement littéraire de la tradition arabe. Les Mille et Une Nuits sont un exemple éloquent de la maîtrise de la narration, de l’art de captiver l’auditeur et du pouvoir transcendant des mots. Les narrateurs arabes, avec une habileté magistrale, ont tissé des histoires qui célèbrent l’ingéniosité humaine, l’amour, et l’émerveillement face à l’inconnu.
Le cadre narratif principal des Mille et une nuits est l’histoire de Schéhérazade, une jeune femme intelligente et cultivée qui, pour échapper à la mort imminente, commence à raconter des histoires fascinantes au roi Shahryar. Le roi, trahi par sa première femme, a pris l’habitude d’épouser une nouvelle femme chaque nuit pour la tuer le lendemain matin, devenant ainsi méfiant envers les femmes. Schéhérazade retarde son exécution en racontant chaque nuit une histoire captivante, mais elle laisse délibérément l’intrigue en suspens à la fin de chaque nuit, incitant le roi à la laisser vivre pour connaître la suite. Ce cadre narratif enveloppe ainsi l’ensemble du recueil.
La place des femmes dans ces contes est également révélatrice. Schéhérazade, l’héroïne emblématique, incarne l’intelligence, la créativité et la résilience des femmes arabes. Elle n’est pas simplement une conteuse ingénieuse, mais une figure qui transcende les stéréotypes, montrant que le pouvoir de la narration peut être une force pour le bien.
Le contenu des Mille et une nuits est extrêmement varié, comprenant des contes de fées, des légendes, des fables, des anecdotes morales, des histoires d’amour, des aventures fantastiques et des récits historiques. Parmi les histoires les plus célèbres figurent « Sinbad le marin », « Ali Baba et les quarante voleurs » ou encore « Aladdin et la lampe merveilleuse ». Pour la petite anecdote, dans les contes des Milles et une nuits, la fille du sultan qu’Aladdin essaye de séduire ne s’appelle pas la princesse Jasmine mais la princesse Badroulboudour. Moins glamour je vous l’accorde.
Les Mille et une nuits offrent une riche exploration de thèmes tels que la ruse, la sagesse, la justice, la morale et la condition humaine. Les récits reflètent également la diversité culturelle du monde islamique à travers les siècles.
Ces contes ont eu une influence profonde sur la littérature mondiale et ont été adaptés dans de nombreuses langues et médias au fil des siècles. Ils continuent d’inspirer les artistes, les écrivains et les cinéastes notamment Disney, constituant ainsi un trésor littéraire universel.
2 – Le Couscous…

Le couscous est un plat traditionnel originaire de la cuisine maghrébine, qui est très apprécié dans de nombreux pays à travers le monde. C’est un plat qui se compose de grains de couscous cuits à la vapeur, accompagnés d’une variété de légumes, de viandes et d’épices.
Les ingrédients de base pour préparer un couscous traditionnel comprennent de la semoule de blé dur, de l’eau et du sel. La semoule est d’abord humidifiée puis travaillée avec les mains pour former de petites boules appelées « grains de couscous ». Ces grains sont ensuite cuits à la vapeur dans un couscoussier, une marmite à deux étages qui permet de cuire simultanément la semoule et les légumes et les viandes.
Le couscous, c’est aussi une toile où chaque région ajoute sa touche distinctive. Du couscous aux sept légumes, symbole d’abondance, au couscous royal, couronné de viandes succulentes, chaque variante raconte une histoire unique, ancrée dans la richesse culturelle de son lieu d’origine. Les ingrédients de garniture du couscous varient selon les régions et les cultures, mais ils peuvent inclure des légumes tels que des carottes, des courgettes, des navets, des pois chiches et des oignons, ainsi que des viandes comme de l’agneau, du poulet ou du bœuf. Les épices utilisées pour assaisonner le plat peuvent inclure du cumin, de la coriandre, du safran, du paprika et de la cannelle.
Le couscous est souvent servi dans un grand plat familial et partagé entre les convives. Il peut être accompagné de sauces, de harissa ou d’autres condiments selon les goûts. Le couscous est un plat très apprécié pour sa saveur et sa polyvalence, ainsi que pour sa valeur nutritionnelle, car il est riche en protéines, en fibres et en vitamines.
Il est également devenu un symbole de l’hospitalité et de la convivialité dans de nombreuses cultures, et est souvent associé à des célébrations et à des rassemblements familiaux. Ce plat, plus qu’une simple combinaison d’ingrédients, est un lien. Il rassemble les familles autour d’une table, symbolisant la générosité et le partage. Chaque bouchée est une invitation à un voyage gustatif, transportant ceux qui y goûtent vers les marchés animés du Maghreb, les ruelles parfumées des souks.
3 – La Danse du ventre…

La danse du ventre, également connue sous le nom de danse orientale, est une forme de danse traditionnelle qui est originaire des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Cette danse est souvent associée aux femmes et est caractérisée par des mouvements fluides et rythmiques du corps, en particulier de la région abdominale.
Les mouvements de la danse du ventre sont souvent concentrés autour du bassin et de la région abdominale, mais peuvent également inclure des mouvements des bras, des mains, des jambes et des pieds. Les danseuses peuvent porter des costumes colorés et ornés, qui mettent en valeur les mouvements du corps.
La danse du ventre peut être pratiquée par des femmes de tous âges et de toutes tailles, et est souvent considérée comme une forme d’expression artistique et de célébration de la féminité. Elle peut être réalisée de manière individuelle ou en groupe, et peut être accompagnée de musique traditionnelle ou contemporaine.
La danse du ventre a une longue histoire et une signification culturelle importante dans les pays d’origine. Elle est souvent associée à des célébrations et à des événements sociaux tels que les mariages et les fêtes religieuses. Elle est également devenue populaire dans d’autres parties du monde, notamment en Europe et en Amérique du Nord, où elle est souvent pratiquée comme forme d’exercice physique et de danse.
La danse orientale a aussi fait naître ses célébrités notamment Samia Gamal et Didem Kinali et a influencé la danseuse colombienne Shakira.
4 – Le Désert…

Le désert, vaste étendue de sable et de mystère, est bien plus qu’un simple paysage aride. C’est un monde en soi, une toile où se tissent des récits millénaires, une symphonie de sable et de vent qui résonne avec la richesse culturelle de l’Orient. Alors, plongez dans les profondeurs de cette mer de dunes pour en extraire les trésors cachés de la culture orientale.
Les déserts d’Orient ne sont pas simplement des étendues inhospitalières, mais des témoins silencieux de civilisations anciennes. Marcher sur le sable chaud, sous le ciel étoilé du désert, c’est entreprendre un voyage dans le temps, là où les caravanes de chameaux sillonnaient les routes de la soie, transportant des épices, des connaissances et des rêves.
L’une des caractéristiques les plus fascinantes des déserts orientaux est leur capacité à conserver les traces du passé. Les vestiges de cités perdues émergent des dunes comme des fantômes du temps, rappelant aux visiteurs modernes que ces terres arides étaient autrefois le berceau de grandes civilisations. Palmyre en Syrie, Petra en Jordanie, ou encore les anciennes cités caravanières d’Ouzbékistan, toutes portent les cicatrices du temps et offrent des fenêtres sur des époques révolues.
Mais le désert ne se contente pas de révéler les secrets du passé. Il est également le berceau d’une culture vivante et vibrante, façonnée par des traditions ancestrales. Les nomades du désert, avec leur connaissance intime de la nature et leur mode de vie nomade, perpétuent des coutumes séculaires. Leurs chansons, leurs danses et leurs histoires se transmettent de génération en génération, comme des oasis d’authenticité au cœur de l’aridité.
La calligraphie arabe, elle aussi, trouve son inspiration dans la nature du désert. Les courbes élégantes des lettres arabes évoquent le mouvement fluide des dunes de sable, tandis que les couleurs riches rappellent les nuances changeantes du ciel au crépuscule. Chaque ligne tracée par le calligraphe devient une méditation visuelle, capturant l’esprit du désert dans une expression artistique unique.
La cuisine du désert est une expérience sensorielle à part entière. Les épices exotiques, les fruits sucrés et les plats savoureux sont autant de manifestations de la créativité culinaire qui a émergé de la nécessité de tirer le meilleur parti des ressources limitées. Les repas partagés sous les étoiles, autour d’un feu crépitant, deviennent des célébrations de la vie, de la générosité et de l’hospitalité, des valeurs fondamentales dans la culture orientale.
Enfin, le désert est également le terrain de jeux de l’artisanat traditionnel. Les tapis tissés à la main, les poteries délicates et les bijoux étincelants racontent des histoires à travers leurs motifs et leurs ornements. Chaque pièce est le fruit d’un savoir-faire transmis de génération en génération, créant un lien indéfectible entre le passé et le présent.
5 – La Djellaba…

La djellaba est un vêtement emblématique imprégné d’histoire et de tradition, qui incarne l’essence même de la culture orientale. Laissez nous vous présenter les multiples facettes de cet habit qui va bien au-delà d’un simple vêtement, mais qui porte en lui des siècles d’héritage culturel et de raffinement artisanal.
Originaire des terres du Maghreb et du Moyen-Orient, la djellaba n’est pas qu’une simple tenue vestimentaire. C’est un témoignage vivant de l’ingéniosité des artisans qui ont su allier confort, fonctionnalité, et esthétique. Imaginée pour répondre aux besoins climatiques variés de la région, la djellaba offre une protection contre le soleil brûlant du désert tout en assurant une ventilation naturelle grâce à sa coupe ample.
Le choix des tissus est lui-même un voyage à travers le riche patrimoine textile de l’Orient. Des étoffes légères comme le lin et le coton sont privilégiées pour les climats chauds, tandis que la laine offre une protection supplémentaire contre les températures plus fraîches. Les couleurs et les motifs, souvent vibrants et ornés de broderies délicates, racontent des histoires familiales et régionales, formant une palette visuelle qui transcende le simple aspect fonctionnel.
La djellaba ne se limite pas à sa fonction utilitaire ; elle est également un reflet des valeurs culturelles profondément enracinées. Son port revêt une signification sociale, symbolisant l’élégance et la modestie. Que ce soit dans les ruelles étroites des médinas, les marchés animés ou les cérémonies familiales, la djellaba est un symbole de l’identité et de la fierté culturelle.
La diversité de la djellaba est également notable dans sa forme. Des variations régionales se manifestent à travers des détails subtils, des capuches brodées aux manches amples, créant ainsi une mosaïque de styles qui évoque l’histoire et la géographie de la région. Chaque détail est le résultat d’un artisanat méticuleux, transmis de génération en génération, perpétuant ainsi un savoir-faire ancestral.
Au-delà de son aspect visuel, la djellaba est également le réceptacle de traditions orales et de récits familiaux. Les broderies complexes peuvent raconter l’histoire d’une tribu, d’une lignée, ou même évoquer des légendes locales. Ces coutures minutieuses sont un langage silencieux qui transcende le temps, reliant le porteur de la djellaba à une histoire collective qui s’étend bien au-delà de sa propre vie.
6 – Le Café arabica…

Le café arabica est une variété de café qui est originaire des hautes terres de l’Éthiopie et qui est largement cultivé dans d’autres régions du monde, notamment en Amérique latine, en Afrique de l’Est et en Asie du Sud. Les caféiers sont originaires d’Ethiopie mais la culture du caféier a commencé au Yémen à l’époque de Soliman le Magnifique, sultan de l’Empire Ottoman dans les années 1500. Le café du Yémen était distribué dans les autres pays principalement via le port de la ville de… Moka. Le nom de cette ville a également été donné à une variété de caféiers et est celle à l’origine du “coffea arabica” que l’on trouve aujourd’hui à travers le monde entier. Demeurée intacte depuis des siècles, elle fait désormais partie de ce que l’on appelle les “cafés d’origine”.
Les grains de café arabica ont une forme oblongue et une couleur brun-vert. Ils sont récoltés à la main et doivent être traités avec soin pour maintenir leur qualité. Les grains de café arabica ont un goût doux et sucré avec des notes de noix et de fruits, et sont souvent considérés comme ayant une saveur plus subtile que les grains de café robusta.
La culture du café arabica est souvent considérée comme une entreprise artisanale, car elle implique une attention minutieuse aux détails et une compréhension approfondie de la façon de cultiver, de récolter et de traiter les grains de café. Les régions qui produisent du café arabica de haute qualité sont souvent réputées pour leur savoir-faire et leur expertise dans la production de café.
En termes de santé, le café arabica contient des antioxydants et des composés bénéfiques pour la santé, mais il peut également être riche en caféine. Les effets de la caféine sur la santé varient d’une personne à l’autre, et il est recommandé de ne pas en consommer en excès.
7 – La Mosquée…

La mosquée, édifice empreint de spiritualité et de magnificence architecturale, représente le cœur battant de la culture orientale. Réalisons ensemble une exploration approfondie de la signification des mosquées dans le tissu culturel oriental.
Au-delà de leurs aspects architecturaux imposants, les mosquées sont des lieux de rassemblement spirituel, des sanctuaires où les croyants se connectent avec le divin et où la communauté s’unit dans la prière. Les minarets qui s’élèvent vers le ciel ne sont pas simplement des tours, mais des appels majestueux à la dévotion, invitant les fidèles à rejoindre les rangs des croyants dans la prière.
La diversité des styles architecturaux des mosquées à travers le monde oriental est une expression éloquente de l’histoire et de la géographie de la région. Des chefs-d’œuvre tels que la Mosquée bleue à Istanbul, la Grande Mosquée de Cordoue en Espagne, ou encore la Mosquée Sheikh Zayed à Abou Dabi, témoignent de la créativité humaine et de l’adaptation de l’architecture islamique aux différentes époques et cultures.
Chaque détail architectural des mosquées a une signification profonde. Les arcs, les dômes et les motifs géométriques complexes ne sont pas simplement des éléments décoratifs, mais des symboles d’unité, de l’infini, et de l’harmonie cosmique. La calligraphie arabe, souvent présente dans l’ornementation des mosquées, est une manifestation artistique qui donne vie aux paroles du Coran, ajoutant une dimension spirituelle à l’esthétique architecturale.
La cour intérieure des mosquées est souvent un espace de paix et de contemplation, offrant un refuge du tumulte extérieur. Les jardins soigneusement entretenus, les fontaines et les éléments aquatiques contribuent à créer une atmosphère de sérénité, invitant les fidèles à la réflexion et à la connexion spirituelle.
L’intérieur d’une mosquée est tout aussi impressionnant que son extérieur. Les tapis richement tissés couvrent le sol, formant un océan de couleurs et de motifs où les fidèles s’agenouillent pour la prière. Les lustres suspendus apportent une luminosité douce, créant une ambiance intime propice à la concentration et à la méditation.
Les mosquées sont également des centres d’éducation. Les bibliothèques qui y sont souvent intégrées conservent des trésors de connaissances, allant des manuscrits anciens aux ouvrages contemporains. Les écoles religieuses attachées aux mosquées perpétuent la tradition d’apprentissage et de transmission du savoir.
Enfin, les mosquées ne sont pas simplement des structures isolées, mais des pôles d’activités communautaires. Les marchés entourant certaines mosquées, tels que le marché Khan el-Khalili au Caire, sont des témoignages vivants de l’interaction entre la foi et la vie quotidienne, où les artisans, les marchands, et les visiteurs se croisent dans un échange culturel dynamique.
En conclusion, la mosquée est bien plus qu’un lieu de culte. C’est un joyau culturel qui transcende le religieux pour devenir une expression artistique, architecturale, éducative, et communautaire. En explorant ces lieux sacrés, nous découvrons les multiples facettes de la culture orientale, où la spiritualité et l’art s’entrelacent pour créer des espaces empreints de signification et de beauté.
8 – La Calligraphie…

La calligraphie est une forme d’art qui consiste à écrire des mots ou des phrases avec une grande précision et un sens esthétique prononcé. La calligraphie arabe, en particulier, est connue pour être l’une des formes les plus développées et sophistiquées de cette pratique, et a une place importante dans la culture arabe.
La calligraphie arabe est utilisée pour écrire des textes sacrés tels que le Coran, ainsi que pour des œuvres d’art décoratives et des inscriptions sur des bâtiments. Elle est considérée comme une forme d’art sacré qui nécessite une grande patience, une connaissance des styles et des formes, ainsi qu’une grande dextérité.
La calligraphie arabe se caractérise par des formes courbes et des ornements élaborés, qui sont souvent utilisés pour accentuer les lettres et donner à l’ensemble une esthétique harmonieuse. Les calligraphes arabes utilisent une variété de styles, chacun ayant sa propre complexité et sa propre beauté.
En plus de son utilisation pour écrire des textes religieux et des inscriptions, la calligraphie arabe est également un moyen pour les artistes d’exprimer leur créativité et leur individualité. Les œuvres d’art calligraphiques sont souvent exposées dans les musées et les galeries, et sont appréciées pour leur beauté visuelle et leur signification symbolique.
9 – Le Souk…

Le Souk est un marché traditionnel qui est typique de la culture arabe et qui se trouve généralement dans les quartiers anciens des villes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Les Souks sont des lieux animés et colorés où les marchands vendent une variété de produits, notamment des tissus, des bijoux, des épices, des céramiques, des articles en cuir, des articles artisanaux et des produits alimentaires.
Les Souks sont souvent situés dans des rues étroites et sinueuses, et sont organisés en sections selon le type de produit vendu. Les marchands sont souvent des artisans locaux qui vendent leurs produits fabriqués à la main, ou des commerçants qui ont voyagé dans les régions voisines pour acheter des produits pour les revendre.
Les Souks sont non seulement des lieux de commerce, mais aussi des centres de la vie sociale et culturelle dans les villes arabes. Les habitants locaux y font souvent leurs courses et y rencontrent des amis et des voisins, tandis que les touristes peuvent y découvrir la culture et les traditions locales.
La négociation des prix est une pratique courante dans les Souks, et les acheteurs doivent être prêts à marchander pour obtenir le meilleur prix. Il est également important de respecter les coutumes locales et de faire preuve de respect envers les marchands et les autres clients.
Les Souks sont une expérience unique et fascinante pour les visiteurs qui cherchent à découvrir la culture arabe et à acheter des souvenirs uniques. Les marchés sont souvent ouverts tous les jours, mais il est préférable de les visiter tôt le matin ou en fin d’après-midi, lorsque les températures sont plus fraîches et que l’activité est plus intense.
10 – Les Pâtisseries orientales…

Les gâteaux arabes, délices sucrés aux mille saveurs, sont bien plus que de simples friandises. Préparez vous pour un voyage délicieux à travers la palette exquise des gâteaux arabes, des créations culinaires qui transcendent le simple plaisir gustatif pour devenir une véritable expression artistique.
La tradition des gâteaux arabes remonte à des siècles, portant en eux les parfums et les arômes de l’histoire, des caravanes de la Route de la Soie aux cours des palais royaux. Ces délices sucrés sont bien plus qu’une simple tentation pour le palais ; ils sont des messagers de traditions séculaires, des gardiens de savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération.
Au cœur de la variété des gâteaux arabes, on trouve une diversité de saveurs qui reflètent la richesse des cultures arabes. Les dattes, le miel, les fruits secs, les pistaches et les amandes sont autant d’ingrédients essentiels, créant des pâtisseries qui sont un véritable hymne à la terre généreuse du Moyen-Orient. Parmi les incontournables, on trouve les makrouds, les cornes de gazelles, les baklavas ou encore les maamouls, qui sont des délicates petites pâtisseries fourrées de dattes, de noix ou de figues, souvent façonnées avec soin pour créer des motifs artistiques.
La patience et la précision définissent l’art de la préparation des gâteaux arabes. Les artisans, souvent des pâtissiers chevronnés, consacrent des heures à perfectionner chaque détail, du pliage délicat à la décoration minutieuse. Ces gestes, hérités d’une longue tradition, rendent hommage à la beauté de la simplicité, où la perfection réside dans la maîtrise de l’artisanat.
Les gâteaux arabes ne se limitent pas à être de simples desserts, ils sont des liens sociaux, des symboles de générosité et d’hospitalité. Que ce soit pour célébrer des mariages, des naissances, ou simplement pour accueillir des invités, les gâteaux arabes sont au cœur des rituels de partage et de convivialité. Offrir ces douceurs devient une expression de respect et d’affection envers les autres.
Les fêtes religieuses, en particulier lors du mois sacré du Ramadan, voient une explosion de créativité dans la confection des gâteaux arabes. Les tables se parent de baklavas, de namouras, et de katayefs, ces derniers étant des petites crêpes fourrées de noix ou de fromage, pliées avec soin et cuites à perfection. Ces mets délicieux sont une célébration de la fin du jeûne quotidien, élevant l’expérience culinaire à un niveau de spiritualité.
En explorant l’univers des gâteaux arabes, on découvre également une influence culturelle profonde. La pâtisserie orientale a souvent inspiré des créations sucrées dans le monde entier, créant des ponts gourmands entre les différentes cultures. La pâte filo, utilisée dans des délices comme le baklava, a traversé les frontières et est devenue un ingrédient prisé dans de nombreuses cuisines internationales.
Bonus : en bref…
Le Henné…

Le henné, originaire du Moyen-Orient, est une poudre extraite des feuilles de l’arbuste Lawsonia inermis, reconnu pour ses propriétés tinctoriales. Au-delà de sa fonction colorante pour la peau, le henné est une tradition profonde et éphémère, une forme d’art transcendant l’esthétique pour devenir une expression d’identité, de célébration et de connexion avec le sacré. Utilisé dans divers rituels, notamment les mariages, le henné orne les mains des mariées de motifs symboliques, chaque détail racontant une histoire, de la prospérité à la protection contre le mauvais œil. La préparation du henné devient elle-même un rituel, partagé entre femmes dans une ambiance de chants, de rires et de récits, où les feuilles sont transformées en une pâte appliquée sur la peau, laissant une empreinte colorée évoluant vers un brun riche au fil du temps.
Le Raï…

Le raï est un genre musical populaire en Algérie, qui s’est développé dans les années 1930 et 1940 à partir de la musique bédouine traditionnelle. Le raï est souvent considéré comme un mélange de musique arabe, berbère et française, et a subi une évolution constante depuis sa création.
Le raï se caractérise par l’utilisation de synthétiseurs, de guitares électriques et de batteries, ainsi que par des paroles qui abordent souvent des sujets tels que l’amour, la romance, les relations familiales, la politique et les problèmes sociaux.
Le raï a connu un succès international dans les années 1980 et 1990, grâce à des artistes tels que Cheb Khaled, Cheb Mami et Rachid Taha. Ces artistes ont popularisé le raï en France et dans d’autres pays occidentaux, en incorporant des éléments de musique populaire occidentale dans leur musique
Le Thé à la Menthe…

Le thé à la menthe, nectar aromatique vénéré à travers les siècles, est bien plus qu’une simple boisson, chaque gorgée est une immersion dans l’héritage culturel et les rituels séculaires. Les feuilles de thé vert sont mélangées à une poignée de feuilles de menthe fraîche, créant une alliance parfaite entre l’amertume du thé et la fraîcheur vivifiante de la menthe. Le sucre, ajusté selon les préférences, est ensuite ajouté pour équilibrer les saveurs.
Le thé à la menthe transcende les frontières géographiques et sociales. Que l’on se trouve dans les ruelles labyrinthiques de Marrakech, les cafés animés d’Istanbul, ou les oasis silencieuses du Maghreb, le rituel du thé à la menthe demeure un élément central de la vie quotidienne. Les valeurs culturelles du thé à la menthe vont au-delà de son goût unique. C’est une expression d’hospitalité et de générosité, où offrir une tasse de thé à un invité est un geste empreint de respect. Les cérémonies du thé, souvent accompagnées de pâtisseries orientales délicieuses, sont des occasions de partage, de réflexion, et parfois même de négociation.
La Colombophilie…

La colombophilie est une pratique très populaire dans les pays arabes, notamment au Liban, en Égypte, en Tunisie et en Algérie. Elle consiste à élever des pigeons voyageurs pour des compétitions de vitesse et d’endurance. Les pigeons sont entraînés à voler sur de longues distances et à retrouver leur chemin vers leur domicile. Les colombophiles s’occupent de leurs pigeons avec beaucoup de soin, en leur fournissant une alimentation équilibrée et en les entraînant régulièrement.
Les compétitions de colombophilie sont très prisées dans les pays arabes, et les pigeons les plus rapides et les plus résistants peuvent valoir une fortune. Les courses peuvent se dérouler sur des distances allant jusqu’à 1000 kilomètres, avec des pigeons volant à des vitesses pouvant atteindre 100 kilomètres par heure. Les colombophiles sont souvent passionnés par leur activité et investissent beaucoup de temps et d’argent dans l’élevage et l’entraînement de leurs pigeons.
Les Epices…

Les épices sont un élément essentiel de la cuisine arabe, et sont utilisées pour ajouter de la saveur et de l’arôme aux plats. Les épices les plus couramment utilisées dans la cuisine arabe comprennent le cumin, la coriandre, le safran, la cannelle, le poivre noir, le clou de girofle, le gingembre, le curcuma, la cardamome et le sumac.
Les épices sont souvent utilisées en combinaison pour créer des saveurs complexes et délicieuses. Par exemple, le za’atar qui est un mélange d’épices souvent utilisé pour assaisonner les légumes, les viandes et les pains ou encore le mélange d’épices ras el hanout, qui est souvent utilisé dans la cuisine marocaine, peut contenir jusqu’à 30 ingrédients différents.
Le Verre…

Les traces les plus anciennes de présences de verre remontent à l’Antiquité en Mésopotamie, l’équivalent de l’Irak et la Syrie actuels. Ainsi, les techniques de fabrication du verre étaient bien connues dans le monde antique, mais les Arabes ont apporté des améliorations significatives dans la production de verre, en utilisant des techniques avancées telles que le soufflage de verre et le travail du verre à chaud.
Le verre était également utilisé pour fabriquer des objets décoratifs, tels que des vases, des bols, des coupes et des lampes, ainsi que des miroirs, des lentilles et des instruments scientifiques. Dans la littérature arabe, le verre est souvent associé à la beauté et à la fragilité, ainsi qu’à des concepts symboliques tels que la transparence et la clarté. Aujourd’hui, la production de verre est toujours un élément important de l’économie de certains pays arabes, tels que l’Égypte, la Syrie, la Jordanie et le Maroc.